sortie forêt 1e partie

	Au premier arrêt on a vu une parcelle numérotée. Le découpage en parcelles, c’est pour se repérer, pour savoir quand éclaircir les arbres et quand les couper. On renouvelle petit à petit les parcelles dans la forêt.
Cette parcelle que l’on a vue avait des hêtres de 20 ans en futaie.
	On a appris à observer les feuilles : des feuilles à bord denté comme le charme, des feuilles à bord ondulé comme le chêne et à bord lisse comme le robinier. Il y a des feuilles composées (robinier, frêne) et des feuilles simples. On peut aussi remarquer des feuilles opposées (en face l’une de l’autre) ou alternes (décalées). Cliquer ici pour voir les feuilles
Pour connaître l’âge d’un arbre, le forestier peut enfoncer un tube et ressortir une « carotte ». Il faut très vite la remettre et refermer la blessure avec du goudron.
Les forestiers doivent savoir si une terre est acide avant de planter une essence d’arbre. Les plantes donnent des renseignements sur l’acidité de la terre : la fougère aigle en grande quantité montre que la terre est acide, d’autres plantes montrent que la terre n’est pas acide (géranium sauvage, lierre…) Dans les forêts de la région on a une terre limoneuse-sableuse très douce.
	Vincent, le père de Pierre, nous a mis cette terre dans les mains pour bien la sentir. Il avait amené une tarière. C’est un instrument pour faire des trous très profonds, pour planter ou pour voir comment est la terre. On obtient ce qu’on appelle des carottes que l’on peut observer de près.
On a étudié le sous-sol sur 60 cm de profondeur. On a vu différentes couches dans cet ordre :
1 : l’humus C’est un mélange de feuilles décomposées, d’animaux morts (petits insectes, vers, larves) qui se désagrègent dans la terre. C’est souvent humide. On en trouve dans les magasins : c’ est le terreau. 2 : Le mélange limon-sable 3 : Vers 60 cm de profondeur, des taches de fer, soit verdâtres, soit couleur rouille. La couleur du fer dépend de l’endroit où est remontée la nappe d’eau.
Le père de Pierre nous a refait la couche du sous-sol sur 60 cm en posant les carottes de la tarière, l’une après l’autre.
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