Laie de l'arbre siffleur

Alex se souvenait qu’il aimait beaucoup jouer aux aventuriers dans la forêt. Quand il jouait à ce jeu, c'était souvent dans sa chambre même s'il préférait jouer dehors. Son père lui interdisait toujours de le faire en forêt car une légende disait que dans cette forêt se trouvait un arbre qui sifflait à chaque fois que quelqu'un s'en approchait.

Il soufflait si fort que même le plus lourd des hommes pouvait s'envoler très haut dans le ciel.  C'est pour cela qu'Alex avait choisi ce chemin. Il l'avait pris car il croyait à la légende donc il voulait vivre cette aventure.

Il était donc sur la laie de l'arbre siffleur.

Alex avait pris une corde et une lampe de poche au cas où il ne rencontrerait pas son père avant la nuit.

Tout à coup, il entendit un grognement de sanglier.
Le sanglier s'approcha et dit : « Salut, p'tit ! »

Alex resta cloué sur place en réalisant que le sanglier parlait. Alex et le sanglier repartirent à la recherche du père du garçon.

Tout à coup, Alex aperçut des traces de pas.
« - C’est les traces de mon père, cria Alex.
- Suivons-les, répliqua le sanglier. »
Tout deux repartirent en suivant les traces avec peu d’espoir de le retrouver.

 

La nuit tombait et il faisait de plus en plus froid.

La neige commença à tomber en violentes rafales. Alex alluma sa lampe de poche.

 

Les traces du père d’Alex commençaient à disparaître car la neige les recouvrait.
« Il n’y a plus aucun espoir de retrouver mon père ! dit Alex »

Et il continuèrent afin de trouver, vraiment par hasard, le père d’Alex.

 
Soudain une voix d’homme retentit dans la forêt.
« - Mon père, cria Alex, c’est mon père ! »
- Courons, dit le sanglier. »

Et là, Alex n’en crut pas ses yeux : un centaure se tenait devant lui.

 

Alex se mit à pleurer :
« - Mon père, je ne le retrouverai jamais !
- Pourquoi pleures-tu ? demanda le sanglier.
- Je vais t’aider, dit le centaure. »

Et tous trois repartirent à la recherche du père d’Alex.

« - Au fait, centaure, comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Anton. Si tu veux, je vais me servir de ma voiture pour retrouver ton père. Je vais la chercher. »

Le centaure revint avec une magnifique voiture.

« Elle est automatique, elle retrouvera ton père en deux secondes. »

Tous les trois montèrent dans la voiture.
Anton aimait la musique Cubaine.

Il proposa donc d’aller à Cuba.
Ils y retrouvèrent le père d’Alex.

« Nous n’avons qu’à prendre ta voiture, Anton ! »

Comme par magie, la porte de la voiture s’ouvrit.

 

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