Histoire de la pêche au thon.

Le début du 19e siècle.
Au début du 19e siècle, on construisait des chaloupes qui n'étaient pas couvertes, comme des grandes barques. Avec ces bateaux, on pêchait surtout des sardines.

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la maquette :
Les chaloupes arrivent au port.

Les hommes déchargent le poisson.

Les femmes vident les sardines et les mettent en boîtes.

 

Puis on a commencé à pêcher, petit à petit, le thon en complément de la sardine. 
Le problème du thon pour les pêcheurs de Groix, c'est qu'il fallait aller plus loin en mer donc on a utilisé les dundees inventés par les anglais. Ces bateaux ont un pont. Ça veut dire qu'ils sont couverts. Ils sont aussi très perfectionnés pour la haute mer !

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Les années 1920.
Ces années représentent la période riche de la pêche au thon. C'était dans ces années-là que Groix était la capitale de la pêche au thon en France (1870-1940). Plus de 300 dundees de Groix pêchaient le thon.
A Groix, sur l'église, on aperçoit un thon comme girouette à la place du coq. C'est le symbole de l'île.
1920-1939.
A partir de 1920, le port de Keroman à Lorient est construit. Ce port est presque sans danger car il est à l'abri dans la rade. On va préférer Lorient à Groix à cette époque car petit à petit on construit des bateaux à vapeur puis à moteur (essence) donc on n'a plus besoin du vent pour partir.

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La maquette :
Quand le train a été bien utilisé, la ville de Lorient en a profité car on pouvait amener et vendre plus facilement les poissons dans les villes éloignées de la mer. Dans les wagons, on rangeait les poissons dans des caisses avec de la glace.
Après la guerre 39-45.
Pendant ces années-là, on a complètement arrêté de construire des voiliers. Puis Groix et Etel vont arrêter de pêcher le thon. Groix va choisir l'économie du tourisme, donc à la place de la criée, des glacières, des conserveries, on construit des hôtels, des appartements, des restaurants...

 

Les souvenirs de la grande période de la pêche.
Quand on remonte le Blavet, on peut voir les épaves de dundees qu'on a déplacés, pour ne pas gêner les bateaux en mer. On a vu plusieurs cimetières de bateaux qu'on laisse pourrir dans l'eau.
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Aujourd'hui, des gens veulent reconstruire des dundees donc plusieurs associations se forment. Sur le chantier naval de Lorient, on va en restaurer un. On fera peut-être un musée qui racontera la vie à bort d'un dundee. MVC-109F.JPG (146308 octets)
Belle-etoile.jpg (300410 octets) Voilà un dundee restauré.

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