Le bateau que nous avons visité est le premier navire français pêchant par l'arrière (le premier chalutier français). C'était un navire scientifique qui a servi à plusieurs programmes :
Le bateau Thalassa était utilisé pour aider les pêcheurs français dans leurs recherches pour la pêche au nord des îles Britanniques. Le bateau testait le matériel, par exemple de nouveaux filets pour attraper plus de poisson, des appareils pour repérer les bancs... Le navire cherche des nouvelles zones de pêche dans l'Atlantique nord et dans le Golfe de Gascogne.
Les pêcheurs doivent respecter des quotas, qui les empêchent de pêcher n'importe quoi. Un quota est une quantité que les pêcheurs n'ont pas le droit de dépasser pour sauver des espèces sinon ils ont une amende. On teste des filets pour éviter que les petits poissons y restent prisonniers.
On fixe des zones de pêche réglementées :
En Europe, nous avons des zones appartenant à la Communauté Economique Européenne mais chaque pays conserve sa zone personnelle : une bande côtière de 6 milles. Les pêcheurs européens se disputent souvent leurs zones (les français avec les espagnols, les portugais).
Beaucoup d'espèces de poisson sont en voie de disparition car on les a trop pêchés avec les moyens des chalutiers géants modernes. Il faut donc interdire certaines pêches. D'après les scientifiques, si nous continuons à pêcher et à polluer la mer autant qu'aujourd'hui, dans 50 ans, il n'y aura plus de poisson. Depuis 1950, le volume des prises a été multiplié par cinq. On ne doit plus pêcher de poisson de toutes tailles.
Les Scientifiques étudient les espèces de poissons pour mieux les protéger car c'est un aliment important.
Par exemple, en France, en 2003, la consommation moyenne
de poisson par famille et par an a été :
7, 5 kg de poisson frais
6 kg de produits surgelés venant de la mer
7 kg de coquillages frais
3 kg de crustacés frais
1,5 kg de poissons fumés, séchés, salés