HISTOIRE DE LA SARDINE
La grande époque de la sardine à Quiberon en 1920
Port Maria était le premier port sardinier de France.
Au début du siècle il y avait 160 conserveries en France et aujourd’hui, il n'en reste plus que 7.
Dans les conserveries on travaillait manuellement donc il fallait des milliers de femmes et de petites filles qui travaillaient parfois jusqu’à 23 h 00. Les femmes travaillaient souvent jusqu’à 2 h 00 du matin avec quelquefois des dortoirs près de l’usine pour pouvoir se lever à n’importe quelle heure quand les bateaux arrivaient.
Les femmes étaient peu payées et devaient travailler énormément. Elles travaillaient à la tâche, c’est à dire au nombre de boîtes. Les petites filles n’allaient donc pas à l’école même si c’était obligatoire jusqu’à 14 ans.
Vue aérienne de Port Maria dans les années 1950
Tous les bâtiments près du port sont des conserveries...

Beaucoup de conserveries ont disparu dans les années 1950 1960 car on trouvait moins de sardines. Elles étaient plus près du Maroc qui est devenu le plus grand producteur du monde parce que la mer était plus chaude.
Les sardines pêchées en France sont souvent trop grosses alors on en fait du surimi pour fabriquer des bâtonnets au goût de crabe, de la pâte à gâteaux, des barres de protéines ou de la farine pour les animaux.

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