La poésie qui mène à la mer.
Je continue mon chemin pendant trois
jours et je rencontre un poisson qui a l’air très gentil. Il me demande
si je veux entrer dans sa maison pour prendre le café.
Le poisson me demande si j’aime la poésie, je réponds que la poésie,
c’est super.
"- Tu connais : la source tombée à la
mer ?
- Non je ne la connais pas mais j’en ai appris d’autres, comme : il
pleure dans mon coeur, d’Arthur
Rimbaud ."
Il me dit :
« Je peux t’apprendre la source tombée à la mer de Victor Hugo et tu
la réciteras à tes amies. »
Et il me récite :
La source tombait du rocher,
Goutte à goutte à la mer affreuse.
L’Océan, fatal au rocher,
Dit : « Que me veux-tu, pleureuse ?… »
Je l’ai apprise par coeur et ça me donne envie d’aller
voir la mer. Je me mets en route.
L’aigle et le barrage.
Je suis dans un ruisseau où l’eau est
assez calme. J’avance puis je saute au dessus des pierres. A un moment,
je saute sur une pierre, je me coince la nageoire dorsale et une écaille
se brise. Je me dis tout de suite qu’elle va aller jusqu’à la mer. Il
faut absolument la retrouver mais elle a déjà beaucoup d’avance sur
moi. Je vois un barrage et j’essaie de sauter au dessus mais sans
succès. Puis je retourne dans les profondeurs, tout triste.
Tout à coup, une ombre surgit au dessus de moi. Je monte à la surface et je vois un milan noir (un rapace). J’ai peur mais il me dit bonjour. Je lui réponds que je ne dois pas parler aux carnivores. Mais l’aigle ajoute qu’il n’est pas carnivore. Je me mets à rigoler. Il répète que c’est vrai. Je lui dis de me le prouver. Il se met à manger des algues. Je lui demande s’il peut m’aider à traverser le barrage. L’aigle répond qu’il peut le faire.
L’aigle attaque les gardiens du barrage et appuie sur
un bouton où il est écrit :
« STOP ! TURBINES. »
Quand tout s'arrête, je passe très vite entre les turbines, je me
retrouve derrière le barrage et je remercie l’oiseau.
William Dylan
La comptine du poisson chat.
Un jour, je repars avec l'aigle sur la rivière. A un moment, j'entends
une mélodie...
"Je suis un poisson à moustaches,
Je joue à cache-cache,
M'amuse et batifole
Entre les algues folles.
On dit que c'est un poisson-chat.
Cherche-t-il une souris,
Ou un rat ? »
J'avance et je vois que c'est un poisson chat. Je lui
demande s'il veut être mon ami et il dit oui.
On s'en va et je vois une larve gigoter, alors je la mange et je sens une
petite douleur sur l'avant de mon nez puis je suis projeté en l'air.
« Au secours ! »
J'appelle l'aigle ou le poisson chat ! Le pêcheur me met dans un seau
d'eau puis il m'emmène dans son garage. Mais à ce moment-là, l'aigle
casse la fenêtre, me prend dans ses griffes et m'emmène.
Je suis de nouveau dans l'eau et je le remercie. Il a aussi sauvé le
poisson chat qui m'explique que quand je serai arrivé à une grande usine
(une centrale nucléaire) j'aurai fait 300 km. Je le remercie encore puis
je repars.
William Dylan
La loutre
Un jour, je me balade sur la Loire pendant une petite heure. Tout à coup, dans l'eau, je vois comme des minuscules branches. Sous les nénuphars, devant moi, un long fil marron clair avance tout doucement.
Je décide de suivre la loutre qui me protège.
Elle m'emmène dans son « appartement » et je vois les bébés loutres. Puis, je reste là avec la famille pendant quelques jours avant de continuer mon voyage.
Maxime – Pauline
Un jour, je quitte la famille des loutres. Je pars en voyage pour parcourir la Loire. J'aperçois un saumon tout rose avec des points noirs sur le ventre.
Plus j'avance sur la Loire, plus il y a des énormes bancs de sable. Je m'aventure sous ces bancs de sable sans le saumon. Je me balade, quand je vois un mur de sable où je me coince le corps. Je me débats mais je n'arrive pas à sortir de ce piège.
Puis je crie très fort pour appeler le saumon qui
m'entend. Il arrive en nageant très vite avec tous ses copains saumons
qui se mettent à creuser un trou.
Enfin, je peux sortir du banc de sable avec eux. Alors les saumons
m'emmènent dans leur nid.
Pauline-Maxime
Je nage tranquillement dans une rivière calme. Il fait beau, tout est agréable, mais tout à coup, une petite agitation rentre jusque sous mes écailles. Je lève la tête et je vois une grosse roue qui tourne sur place. J'arrive dans le remou et je rentre dans la roue sans faire attention au danger !
Cette eau a failli me faire mourir mais heureusement, je trouve vite un petit étang pour me reposer avant de m'éloigner de ce danger terrible.
Benjamin et Jean.
La ville
Je nage paisiblement quand soudain quelque chose m'intrigue. Je suis une petite truite curieuse. Du coup, je vais voir. Ca change de ma petite campagne avec ses papillons et ses coccinelles ! Je viens d'entrer dans une ville qui semble polluée. Je n'ai pas l'habitude et je me retrouve sous un pont de cette ville où il y a beaucoup de courant. Je vois une vieille chaussure trouée, une roue de voiture et même un disque de musique qui reflète sous le soleil. L'eau est trouble.
Ca y est, j'ai compris ! Tout se précipite dans ma
tête. C'est encore une de ces cruelles créatures (un homme) qui m'a
capturé pour me vendre. Soudain une petite fille s'approche de mon
aquarium. Elle demande certainement à sa mère de m'acheter.
Un monsieur me prend avec une épuisette et me place dans un petit sac en
plastique.
Ensuite, on me pose sur le tapis roulant de la caisse. Berk !!! Quelle
horreur ! Je déteste ce tapis car ça me donne des frissons partout !
Quelque temps après, je monte dans la voiture de la petite fille. Je
commence à étouffer car il n'y a pas beaucoup d'eau dans le sac pour une
truite comme moi.
Arrivée chez elle, la petite fille me met dans un aquarium assez grand.
Quelques minutes après, le père de la petite fille rentre du travail. Il
demande à la mère pourquoi elle m'a acheté. Après beaucoup de
discussions, disputes, émotions et négociations, le père décide de me
relâcher dans une rivière quand tout le monde dormira. C'est ce qu'il
fait, le soir même et je me retrouve dans l'eau glacée, en pleine nuit !
Mathieu-Margaux
La recette des rouleaux de thon rouge
Je suis sur la Seine, je parle à un thon rouge ;
on passe près du bord et on voit un restaurant qui s’appelle Chinatown.
En face du restaurant, des hommes pêchent. Mon ami et moi, nous avons
faim et nous voyons un beau repas : des superbes vers. Mon ami se
précipite mais moi je reste prudent car j’ai vu des fils et comme
nous avons aperçu des pêcheurs... Mon ami est capturé par un pêcheur
pas comme les autres puisqu’il l’emmène aussitôt vers le restaurant.
Je vois un homme, avec des yeux bridés (un asiatique)
qui jette un menu du restaurant dans la Seine et je lis ce qui est
écrit : « Sushi de thon rouge ».
Je pense à mon pauvre ami qui doit déjà être tranché. Apeuré, je
nage le plus vite possible pour partir de cet endroit terrifiant pour les
poissons.
Eline Tedd
Le martin- pêcheur.
Aujourd'hui, je me sens en forme pour remonter la Loire. Pendant mon voyage, je rencontre une femelle. Nous décidons de construire un nid. Chaque jour, notre nid avance un peu. Le jour où il se termine, à midi, je pars à la chasse. Tout à coup, je vois un martin-pêcheur qui est à l'attaque.
Je repars au nid. Je raconte tout à ma copine.
Heureusement, le martin-pêcheur a disparu. Une nuit, avec ma copine nous
avons des petits bébés truites.
Le lendemain matin, le martin-pêcheur nous attaque. Alors je cache les
petits dans un coin, je nage de toutes mes forces mais ma copine se fait
dévorer par l'oiseau. Les petits sont en vie et vont pouvoir grandir.
Marine B, Louis-Gabriel.
Je nage dans la rivière ; l'eau est très peu polluée. Une grosse ombre me passe au dessus de la tête. Je vais voir... « Ah mon déjeuner ! »
Un gros ver gigote. Je m'approche, je me cache et je bondis sur le ver. Tout à coup, je m'envole et je me retrouve dans un seau avec d'autres poissons. Le pêcheur me ramène dans la cuisine d'un restaurant portugais. Le cuisinier explique à ses apprentis une recette de poisson :